De court cheveux blond volaient doucement, comme animés par la brise
légère du matin. Le visage de nacre, ponctué par une petite bouche aux levre d'un rouge sang, se tournait vers l'horizon.
Le regard noisette perdu dans l'immensité vague, Rallis admirait l'horizon et le soleil s'étirer en se levant sur le monde.
Un petit fourreu juché sur son épaule s'agita gaiment pour signaler l'arrivée de quelq'un de non agresif.
En effet, son ami approchait sans bruit le sourire aux levres.
Doucement, Kalar s'assit dans l'herbe à coté de Rallis.
Le blondinet lui sourit amicalement et tourna a nouveau son regard doux vers l'astre du jour.
"Je comprend que tu viennes la tous les matins Rallis, c'est superbe"
murmura le mago, en contemplant a son tour le spectacle de la nature s'eveillant.
Le jeune Rallis hocha délicatement la tete.
Depuis longtemps, sa vois s'etait éteinte. Perdue peut-etre a jamais. Résultat étrange a ce qu'il avait vecu dans le passé...
Depuis, il avait apprit les arcanes et pouvait communiquer avec autres dans une sorte de lien télépathique direct. Pourtant, il se servait rarement de cet outil remarquable. Uniquement lorsque cela était nécessaire
Rallis, éternellement silencieu...
Les animaux étaient sensibles a son aura. Il communiquait avec eux en permanence.
C'est ce qui avait rapproché les deux aventuriers. Kalar possédait un étrange pouvoir sur les betes également.
Le petit fourreu domestique de Ralis ne le quittai jamais. Sauf... pour venir demander des gratouiilles à Kalar.
Il lui chatouillait le nez de sa longue queue a l'extrémité touffue, s'attendant a faire réagir.
Kalar ne se fit pas attendre et tendit les mains vers l'animal qui bondit joyeusement dans ses bras. Pour sa dose de chatouilles quotidienne.
Rallis amusé, pouffa de rire alors que Kalar grognait comme un petit gamin en jouant avec le fourreu.
Le soleil avait finit de se lever et réchauffait déjà la terre engourdie par la nuit. Il était temps de rejoindre les autres compagnons pour le petit dejeuner.
Le beau Kalar au teint diaphane posa doucement sa main sur l'épaule de son compagnon. Et ils rentrérent tranquillement a l'auberge, observant, émerveillées, tous les animaux autour d'eux.